Avec la crise sanitaire que nous vivons, les marchés obligataires ont, comme les marchés actions, très sensiblement baissé.
Les prix des obligations ayant baissé, leurs taux de rendement ont donc beaucoup monté, nous rappelant une situation déjà connue en 2009.
On peut prendre ici l’exemple de deux fonds « datés » qui présentent des taux moyens attractifs ; les fonds « datés » signifie qu’ils ont une échéance maximum déterminée ; 2026 ici en l’occurrence, et que la plupart des obligations qui les composent ont une durée de vie de 5 à 6 ans :
- Le fonds ODDO BHF GLOBAL TARGET 2026, géré par ODDO présente actuellement un rendement de l’ordre de 6,5% par an ; le fonds est réparti sur 124 émetteurs, avec une durée moyenne de 3,3 ans et une note moyenne égale à B.
- Le fonds MILLESIMA 2026, géré par EDMOND DE ROTSCHILD, présente un rendement de l’ordre de 7% par an, réparti sur 117 émetteurs, avec une durée moyenne de 4 ans et notés principalement B et BB.
Il s’agit donc d’obligations dites « high Yield » dont les émetteurs présentent un risque de défaut non négligeable ; il n’y a donc aucune garantie de revenu ni de garantie en capital.
Toutefois, leur décote actuelle semble élevée ; en effet, la société EDMOND DE ROTSCHILD estime qu’il faudrait atteindre un taux de défaut de 40% au cours des 5 prochaines année pour perdre en capital sur leur fonds ; ce qui est bien-sûr possible mais ce qui semble très pessimiste.
Dans une perspective de placement sur 2 à 3 ans, ces fonds pourraient donc offrir une rentabilité appréciable.
Ces fonds sont accessibles dans plusieurs contrats d’assurance vie habituels (GENERALI, CARDIF…) mais sont accessibles via des comptes titres.
En plaçant le fonds TARGET 2026 sur un compte titres chez ODDO, il y aurait l’avantage de n’y avoir aucun frais.
Ce type de fonds peut très bien convenir pour de la trésorerie d’entreprise également.