Note d’information sur les marchés : Flash spécial UKRAINE.

25/02/2022
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Comme vous le savez, les marchés actions ont sensiblement baissé depuis le début de l’année, et notamment depuis début février avec les craintes de plus en plus pressantes d’un conflit en Ukraine ; ce qui est, malheureusement pour les ukrainiens, devenu une réalité depuis hier matin.

 

Ainsi le CAC 40 abandonne près de 7,5% depuis le 1er janvier ; l’indice MID&SMALL recule de 6,8% et, surtout, les plus petites valeurs, représentées, notamment, par le CAC SMALL, sont en baisse de 10,5%.

L’Eurostox 50, représentant les 50 1ères capitalisations européennes, est en baisse de près de 10% comme le S&P 500 qui représente les 500 1ères valeurs américaines.

 

Personne aujourd’hui ne se risque à faire de prévisions en ce qui concerne l’évolution des marchés, et de l’économie en général, pour les prochains mois, tant cette situation est incertaine quant à son issue éventuelle et à ses conséquences à moyen ou long terme.

 

Toutefois, il me semble intéressant de vous communiquer deux notes qui essaient de faire le point sur ce qu’il a pu se passer depuis plusieurs décennies dans des situations un peu analogues :

-Une note de DNCA Finance qui a été rédigée le vendredi 18 février, donc avant le début du conflit ;
Une note de Rotschild et Cie rédigée ce jeudi 24 février.
Ces documents vous apporteront peut-être certains éclairages sur les conséquences pour les marchés de grands conflits de ces dernières décennies.

 

A côté de ces évènements dramatiques, les grandes entreprises continuent à afficher de bons résultats, voire des résultats exceptionnels à l’image de STELLANTIS cette semaine ou encore de Saint GOBAIN ce matin.

Du côté des PME, les gérants des sociétés de gestion font part de la confiance qu’avaient les chefs d’entreprise en ce début d’année quant à leurs perspectives de croissance et de résultats pour 2022.

 

Jusqu’à maintenant, les principales craintes portaient sur les risques de hausses de taux plus rapides que prévu de la part de la FED, notamment ; depuis le début du conflit ukrainien, l’inquiétude se porte aussi sur le risque de hausse des matières premières et des conséquences possibles pour la macro-économie qui finirait sans-doute par avoir une incidence sur le développement des entreprises, quel que soit leur taille.

 

Je reste bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire dont vous pourriez avoir besoin.

Je vous remercie de votre attention.

Sur la partie obligataire, en revanche, il considère que les niveaux de taux atteints par les obligations « High Yield », de l’ordre de 7%, les rend d’ores et déjà attractives ; il considère que, même si les taux devaient continuer à progresser, le rendement serait suffisant pour compenser une éventuelle perte en capital.

 

Cordialement

 

Philippe HAGUET